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Parcoursup : ma question orale au Ministre Ndiaye

J'ai interpellé le Ministre de l'Éducation nationale, M. Pap Ndiaye, ce mardi 14 mars 2023, lors de la séance des questions au gouvernement, au sujet de la procédure Parcoursup et ses conséquences dommageables.



Retranscription de la question :


M. le Ministre de l’Education nationale. Parlons de PARCOURSUP. La campagne 2023, lancée en janvier, s’achève.

Les élèves de terminale subissent les épreuves des « spécialités » la semaine prochaine. Leurs notes sont capitales pour leur orientation dans le supérieur.

Les professeurs vous ont alerté sur le fait que des épreuves anticipées en mars n’ont pas de valeur et tronquent gravement l’année scolaire.

Les programmes de spécialités – très exigeants - ne peuvent être valablement enseignés en un seul semestre alors qu’ils sont conçus pour une année scolaire entière.

Il s’ensuit que la maîtrise des connaissances attendues est partielle et peu assurée. Les notes attribuées ne peuvent mesurer correctement la maîtrise de ces enseignements.

Enfin, après ces épreuves, les élèves se désintéressent le plus souvent de ces matières désormais sans enjeu pour eux.


Le baccalauréat réformé par votre prédécesseur n’est plus qu’une caricature : jadis premier diplôme de l’enseignement supérieur et examen de passage à l’Université, il n’est plus aujourd’hui qu’un examen de fin d’année du lycée.

Le contrôle continu qui représente 40% de la note finale en fait un examen de moins en moins national et de plus en plus local.

Ses taux de réussite extravagants, ses mentions bradées, le fait enfin qu’il ne serve à rien dans la procédure d’orientation et d’affectation dans le supérieur, en font au mieux un certificat de présence.

L’ensemble « Parcoursup-nouveau bac » est un système parfaitement arbitraire et globalement inefficace.

21 000 formations dans Parcoursup qui peut s’y retrouver ?

Et en plus de 120 000 élèves restent sur le carreau.


Résultat : 50% des bacheliers échouent en 1ère année de l’enseignement supérieur, bravo !


Quand vous déciderez-vous, Monsieur le Ministre, à redonner sens et valeur académique au baccalauréat, examen emblématique de l’école de la République ?

Quand remplacerez-vous Parcoursup par une procédure plus juste qui redonne toute sa place au baccalauréat ?

Quand cesserez-vous de vous intéresser davantage à la vaccination où à l’éducation sexuelle des élèves, plutôt qu’à l’efficacité de notre système éducatif ?


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